Aube

« Le jour »,

juste avant d’y entrer

avant d’ouvrir les yeux

de devoir retourner,

« le jour arrive »

entendait-on murmurer

et c’était là,

dans la nuit encore stérile

et éreintée

si grande promesse.

« La nuit »,

entendait-on répondre

juste avant d’en sortir

avant d’ouvrir les yeux

de devoir s’arracher

« la nuit »,

susurrait une voix chaude et éraillée

« la nuit s’en va »

et c’était enfin

mais trop tard

dans le jour ardu qui s’élance

si évidente tendresse.

 

(mai 2005)

 

 

 

coucher de soleil Bamako1

 

(mai 2005)

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