Des brebis, pas des moutons…

Dimanche dit « du berger », ici à Bamako comme ailleurs dans le monde. Dieu présenté comme le bon pasteur de son peuple.

Dans son sermon, devant une assemblée rassemblée sous les ventilateurs, le prêtre commente l’évangile du jour. « Nous sommes un troupeau, le troupeau de Dieu. Souvent, pour cela, on nous accuse de ne pas réfléchir, d’être des moutons. Mais il faut penser ! Il ne faut pas suivre avec des oeillères…! » Il a terminé en appelant à la paix. Peu au courant, j’imagine, de ce qui se passe aujourd’hui en France. Moi j’y pensais. Je pensais au message d’amour que l’église est censée porter.

Alors en ce dimanche un peu spécial, deux jours après le vote d’une loi qui, rappelons-le, apporte d’abord de l’égalité, je voulais vous envoyer de la paix depuis le troupeau des croyants de Bamako.

Troupeau de brebis. Pas de moutons… Mais Daniel Darc dit ça bien mieux que moi, alors je lui laisse la parole. Et aussi à Bashung et sa douce, qui chantaient l’amour et le Cantique des cantiques.

Bon dimanche à vous tous, qui que vous aimiez…

 

L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien.

Daniel Darc
Psaume 23, dit aussi « Psaume du berger »
« Il me fait prendre du repos dans des pâturages bien verts, il me dirige près d’une eau paisible.
Il me redonne des forces, il me conduit dans les sentiers de la justice à cause de son nom.
Même quand je marche dans la sombre vallée de la mort, je ne redoute aucun mal car tu es avec moi. Ta conduite et ton appui: voilà ce qui me réconforte.
Tu dresses une table devant moi, en face de mes adversaires; tu verses de l’huile sur ma tête et tu fais déborder ma coupe.
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie et je reviendrai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours.

 

 

Et si vous le voulez chanté dans la magnifique version du poète qui nous a quittés il y a peu,

c’est là :

 

Et si vous voulez continuer dans la Parole quand elle est chantée par de grands vivants,

voici ce que la Bible a inspiré à Alain Bashung et sa douce

(et en live, s’il vous plaît, sur l’album Les Grands voyageurs) :

 

 

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