«L’écriture est ma marmite de sorcière, la nuit je mijote des rêves trop durs à cuire»

Bien longtemps que je n’ai pas recommandé un livre sur ce blog,

et voilà que je finis

Le Ventre de l’Atlantique, de Fatou Diome.

L’histoire d’une émigrée sénégalaise en France,

et de ses relations avec son île natale, au large de Dakar,

où vit encore son petit frère, fan de Paolo Maldini…

Une histoire de voyage, d’exilée, de rêves et de départs.

 

Mais comme une citation vaut souvent mieux qu’un long discours,

et que vous me connaissez j’aime qu’on me conseille les livres plus qu’on ne me les raconte,

voici les mots de la fin (qui ne déflorent rien) que j’aurais volontiers signé des deux mains…

à défaut, je vous les recopie :

 

« Je cherche mon pays là où on apprécie l’être-additionné, sans dissocier ses multiples strates. Je cherche mon pays là où s’estompe la fragmentation identitaire. Je cherche mon pays là où les bras de l’Atlantique fusionnent pour donner l’encre mauve qui dit l’incandescence et la douceur,  la brûlure d’exister et la joie de vivre.

Je cherche mon territoire sur une page blanche; un carnet, ça tient dans un sac de voyage. Alors partout où je pose mes valises, je suis chez moi. Le départ est le seul horizon offert à ceux qui cherchent les mille écrins où le destin cache les solutions de ses milles erreurs »

 

Bonne lecture…

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