« Je suis un feu de métal, je suis un bourgeon éternel »

Depuis un an,

grâce à mon amie amatrice des mots et de leur transmission qui m’en a ouvert la porte,

un groupe exceptionnel m’accueille en son sein au gré de mes / leurs voyages.

 

Dans une salle de classe de la Salle Pétrière,

avec Mi-Seun, Emma, Paul-Henri, Hector – et Françoise, leur « prof de plaisir », comme elle le dit si joliment –

on parle photo, voyages, afriques, jeux vidéos ou pop coréenne,

bref on parle de comment sortir de soi

et de comment réussir à le dire.

 

Ce sont des rendez-vous que je ne raterai pour rien au monde,

et je suis très fier d’avoir ma place parmi eux

qui luttent chaque jour pour conquérir de la lumière, du rire et de la vie.

 

Aujourd’hui, j’ai reçu les poèmes qu’ils viennent d’écrire,

et depuis ce bout du monde qu’est Pretoria, capitale de la lointaine Afrique du Sud,

ils m’ont rappelé leur souvenir,

et cette façon si belle et si personnelle qu’ils ont de voir le monde

– alors je voulais vous les partager.

 

Merci à vous, mes co-voyageurs !

C’est vous qui m’avez emmené, ce soir…

Sachez que même loin, vous êtes toujours dans un coin de moi.

(ps : et pour l’horticulture, je suis sûr que tu vas cartonner ! – fais-toi confiance ;-))

A vite, j’espère, et encore merci pour vos si beaux mots…

 

 

 

Je suis froide telle une rivière, et vous chaleureux dans votre coeur

La pluie me suit partout, et le soleil vous illumine

Je suis le poisson, et vous un dragon

Je suis perdue dans les eaux et vous la flamme vous éclaire

Je suis froide telle une rivière, et vous chaleureux dans votre coeur

La pluie me suit partout, et le soleil vous illumine.

 Mi-Seun

 

 

Je suis 

un bourgeon éternel

éternel au soleil maternel

et s’ouvre la nuit

Emma

 

 

Je suis

Un feu de métal

Métal qui chauffe

Fusion de la lave

 

Je suis 

Le rayonnement du soleil

Soleil de l’espace

J’ efface les nuages

 

Je suis

La chaleur de l ‘hiver

Qui fait fondre la neige

Au fil des jours blancs

 

Je suis

L’affection  du ciel

Ciel noir de vide

Saison où dort la lumière.

Paul-Henri

 

 

Ne buvez pas 

Le jus de fruit,

Il serait triste 

Et  ce serait sans paille

Sans paille  sans brique 

Sans ananas ni abricot.

Alors que serait 

Le kiwi acide 

L’ananas aussi

Et comment boire cela ?

Il faudrait y mettre la langue

Ou un sceau 

Ou qu’une paille 

Consentît à mourir.

Hector 

 

Un château de lune et une fleur de sable

Un crayon à café et une cuillère à papier

Un vernis à lèvre et un rouge à ongle

A l’eau du jour et à la tombée de rose

Un raz de neige et une tempête de marée

Une pomme d’art et une œuvre d’amour

Mi-Seun

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

%d blogueurs aiment cette page :