Vous ne connaissez pas Marina Tsvetaeva ?
Marina fut l’un des plus grands poètes russes du XXe siècle,
et c’est aussi l’une des nombreuses passions de Simon,
mon ami le libraire de Tanger.
Du coup il vient de publier un livre magnifique,
101, rue Condorcet, Clamart
que j’ai eu l’honneur et le plaisir de lire quand il n’était encore qu’édité au Maroc, et que je vous recommande chaudement. Voici la critique qu’en fait Babelio :
« 101, rue Condorcet, Clamart est l’adresse où vécut Marina Tsvetaeva, la grande poétesse russe, son mari Serguei et leurs deux enfants, Alia et Mour, dans leur exil en France, après la révolution russe. Simon-Pierre Hamelin qui habita ce deux pièces-cuisine un demi-siècle plus tard, découvrit par hasard que le logement de son enfance avait abrité un des plus grands écrivains du XXe siècle. La fiction qu’il en tire, dans ce petit livre vibrant et tout en retenue, est poignante. Il y met en scène une descente d’huissier dans la famille Efron (nom du mari) et, par ce biais, nous décrit la misère, la panique, le rêve du retour en Russie, les grands cahiers bleus sur lesquels Marina écrit ses poèmes :
« Éparpillés dans les librairies, gris de poussière,
Ni lus, ni cherchés, ni ouverts, ni vendus,
Mes poèmes seront dégustés comme les vins les plus rares
Quand ils seront vieux. »
Un très beau petit livre à glisser dans son sac pour les vacances, histoire de rêver d’ailleurs avec de fantastiques mots !