Un indispensable livre à mon chevet
Il y aura bientôt quatre ans que Lhasa nous a quittés,
et pour ceux qui ont connu sa musique, sa joie, sa mélancolie, aussi,
et ont eu la chance de la voir en concert,
elle manque fort.
La semaine dernière, on m’a offert un petit livre magnifique
que cette artiste totale et itinérante devant l’éternel avait fait.
Photos, dessins, collages, et de courts et beaux petits textes.
Immédiatement, il a pris place à mon chevet,
et chaque jour il me nourrit, et m’inspire.
Alors je voulais vous en donner un ptit bout,
et vous dire que s’il est encore trouvable (il a été publié en 2008)
il faut se jeter dessus.
« Ecrire des chansons, ce n’est pas si difficile. Peindre non plus. C’est juste une question d’éteindre la télé ou l’ordinateur et d’aller s’asseoir avec une feuille blanche. Car on est attaqué par des millions de doutes et de voix de censure. Les artistes sont ceux qui arrivent à faire taire le monde un peu, à repousser toutes ces voix de censure, et à libérer un petit espace pour la foi et la liberté. »
Et pour les malheureux qui ne connaîtraient pas encore Lhasa,
son énergie sa joie sa foi,
et pour ceux qui la connaissent,
voici un duo avec Jérôme Minière
que mon nouvel ami de papier m’a permis de découvrir :
Mais si on parle de Lhasa, et de duo,
alors l’une de mes chansons cultes doit figurer ici,
ce lumineux « On rit encore » dans la version qu’elle en a faite avec Arthur H :
Bonne route à vous,
et longue vie à toi dans le coeur de ceux qui t’aiment, petite fille…
