Oumou, la voix de mon coeur…
Ce matin, avec Wa, le chauffeur fan de Peugeot qui s’occupe de moi pendant les rares moments où je quitte ma chambre d’hôtel (eh oui, le montage ça prend du temps), on est passé devant l’hôtel d’Oumou Sangaré. Ce nom ne vous dira peut-être pas grand-chose, mais il se trouve que c’est l’une des plus grandes divas maliennes. Je l’avais découverte il y a dix ans grâce à mon frérot Denis, et depuis elle m’accompagne, et me porte le coeur dans les moments forts comme dans les moments gris. Parfois appelée « L’oiseau chanteur de Wassoulou », elle a commencé à chanter à cinq ans avec des mélodies de la tradition de sa mère, également chanteuse, Aminata Diakité. Oumou Sangaré est aussi une source d’inspiration pour les femmes, s’opposant au mariage des enfants et la polygamie. Bref, une grande dame, et une non moins grande voix…
Alors en cadeau en cette fin d’après-midi, voici l’un de ses titres que je préfère : Djorolen (sur l’album Oumou, en 2004). Vous allez voir, ça rassérène…
Et puis comme je ne peux pas résister à l’un de ses autres grands tubes,
que le clip est vraiment trop fantastique (une époque où le 5D n’existait pas… 😉 )
et que Wa m’en a traduit les premières paroles ce matin,
chantées à tue-tête dans la voiture, et reprises par les mobs alentour,
je vous le mets en cadeau bonux !
(traduction :
« Diaraby / Ma Ko No Ya / Mirima Ni »
« Mon amour / Attends-moi / Penser (à d’autres) n’est pas bon »)