Derrière des montagnes claires et arides derrière des tempêtes d’océan et de verres d’eau derrière les murs qui se sont levés la boue qui s’est amassée et mon coeur qui s’est essoufflé derrière l’autre côté de moi-même mon trésor repose enfoui au creux de mes illusions perdues coffret élimé fait de nacre et de velours tout couvert d’épines et de rouille, coffret malicieux où vinrent se nicher souvenirs effus et rêves indistincts ils sont le meilleur de ce que j’ai le plus doux le plus tendre le plus fou de moi-même et quand, certains dimanches soir je réussis malgré moi à me mettre en chemin à me refaire une quête à retrouver l’air de la vieille chanson quand certaines nuits sobres l’envie me retourne d’aller me rechercher il me semble marcher sur la terre où mon trésor repose et je me sens arroser l’arbre bizarre et biscornu qui continue malgré tout d’y pousser (fev 2008) Partager :FacebookTwitterE-mailWordPress:J'aime chargement… Laisser un commentaire Annuler la réponse Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.Commentaire Nom Adresse de messagerie Site web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire. Prévenez-moi de tous les nouveaux articles par email.