Chanson d’automne
Bien longtemps qu’on avait pas lu de poésie sur ce blog
– je m’en excuse, vraiment, c’est pas normal –
et l’autre jour, en voyant ces feuilles qui annonçaient l’automne
ces vers d’hier et de toujours
(et de Paul Verlaine)
me sont revenus en mémoire :
Chanson d’automne
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Et avec eux, forcément, est revenu ce souvenir d’un jour que je n’ai pas vécu, et du ton inoubliable avec lesquels les premiers vers furent prononcés sur les ondes de Radio Londres :
Et en image, ça devait donner ça :