Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers
L’ami Arthur, lui aussi, manquait à l’appel de ce blog. Et les premiers rayons de soleil sur Paris me donnent envie de réentendre sa Sensation, et de vous la partager :
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature — heureux comme avec une femme.