Vivi brin d’acier !

L’avantage, avec les salons consacrés au voyage,

c’est qu’on y rencontre facilement des frères et des soeurs

avec qui partager la soif d’ailleurs qui nous tenaille et nous emporte…

 

Mais ce week end, croiser Vivi relevait d’un hasard assez miraculeux :

pensez,

une dessinatrice qui a embarqué sur le même bateau que moi,

à peine une vingtaine de jours plus tard,

et qui a donc vogué sur le Marco Polo,

le vaisseau auquel est consacré le mail d’ouverture de L’Homme itinérant

(et qui accessoirement est aussi la couverture du livre…)

Couv DEF Hom Itinérant petit

Vivi est Sétoise, passionnée de mer, des bateaux qui l’arpentent,

et de ceux qui la peuplent,

et elle en tire des carnets mystifiants de beauté, de force et de vérité

que j’ai eu la chance, dimanche, de pouvoir feuilleter autour d’un ptit verre de blanc !

 

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Mais sans doute, pour faire plus ample connaissance, il est bon que je m’efface et que je lui laisse la parole pour raconter qui elle est :

« Peintre portuaire, incorrigible rêveuse, j’ai une passion sans limite pour la Mer, ses vaisseaux, ses équipages, marchands ou guerriers. Chaque embarquement est la promesse d’ailleurs mystérieux, chaque rencontre avec les équipages la récompense et le partage, la cerise sur le bateau! »

Si vous voulez découvrir plus amplement et plus tranquillement son boulot, allez d’urgence faire un tour sur son magnifique blog, où vous retrouverez dessins, photos, impressions, et aussi une fort belle plume…

http://www.embarquements-vivinavarro.com

 

Allez, une ptite photo prise par ses soins, quand même,

dans une position contemplative qui est, je le sais bien,

l’une des plus belles récompenses d’un tel embarquement :

Capture d’écran 2013-10-08 à 10.53.46

Et si vous voulez savoir à quoi elle pense alors, ça donne ça  :

« Partager les quarts à la passerelle la nuit ou au point du jour, le labeur à la machine dans la chaleur écrasante, le bruit, la technologie, se faire discrète pendant le nettoyage des ponts, partager les repas, les levers et couchers du soleil, les briefings importants ou les petites réunions, les exercices majeurs de sécurité, les complicités  ou les distances, les préoccupations des uns ou les satisfactions des autres, les responsabilités du commandant, les karaokés endiablés, là il n’y a plus de commandant, de second capitaine, de chef de bosco ou de matelot, tout le monde chante, partager l’invisible, partager les silences, et partager la Mer, la Mer toujours recommencée, la Mer porteuse de rêves. »

Bonne route à toi, la soeur !

Au plaisir de te voir vite sur un pont, quel qu’il soit…

 

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