L’âme manouche, encore et toujours

Hier soir, un grand monsieur du jazz manouche, Rodolphe Raffalli,

jouait au Piano Vache de cette guitare qu’il manie en virtuose,

et à ses côtés, il avait deux frères, eux aussi pas manchots du tout :

David à la guitare et Raoul à la contrebasse.

Pour ceux qui y étaient pas, ça ressemblait un peu à ça :

– et ma foi, quand on a eu fini, vers 2h du mat’

(c’était l’anniversaire de Raoul, et on l’a dignement fêté)

on s’est retrouvé avec l’âme toute dépoussiérée,

ramenée à ce qu’elle est, ce qu’elle doit être, ce qu’elle n’a jamais cessé d’être :

âme gitane, manouche,

encore et toujours…

 

PS : tous les lundi soir, Rodolphe Raffalli est au Piano Vache, alors même toi, ami Ga du bout du monde qui aurait bien voulu être là, c’est possible lors de ton prochain passage. Je te mettrai une bouteille de Jack de côté – comme à la grande époque… 😉

PS 2 : le Piano Vache, c’est là, juste derrière le Panthéon, dans ce qu’on appelle à Paris, et dans les mots de Léo Ferré, le « Quartier Latin » :

PS 3 : et salut à tous ceux qui étaient derrière le bar, et bonne chance à Maëlle pour le départ à Berlin !