Et voilà qu’à nouveau je laisse Lille…

Et voilà qu’à nouveau je laisse Lille,

ses rues ses rires ses amis pas vus depuis trop longtemps

et chez qui il est toujours aussi bon de venir s’asseoir en frère,

histoire de se souvenir de tout ce qu’ils savent vous offrir pour rien

et de qui vous êtes, lorsque ça arrive.

 

Et voilà qu’encore je laisse ma ville,

ses souvenirs lumineux et biscornus,

instants de soleil fulgurants mêlées d’heures semées d’ombres

et tout l’espoir de vivre en couleurs qui m’habitait alors

même au coeur du plus noir.

Et voilà qu’encore je laisse Lille,

ses rencontres inattendues

son entièreté farouche

et son coeur à gueule d’africain aux bras grand ouverts

qui vous sourie et vous invite au verre,

et puis les étudiants rêveurs et particulièrement généreux

que j’y ai croisés cette année,

avec leur nouvelle maman rockabilly au coeur qui bat fort

– elle m’a fait penser à toi, mon amie d’alors,

et à toutes ces discussions qui étaient nôtres

dans des bars de dimanche soir…

 

Et voilà que je laisse, encore une fois,

un bout de moi dans le rétroviseur

en même temps que je le retrouve…

 

Demain, je serai à Sète,

où je n’ai jamais mis les pieds

et c’est tellement étrange, ces temps-ci,

l’itinérance,

en même temps que toujours aussi surprenant et magique

– toujours autant première fois.

 

Bon voyage à tous ceux que la route appelle ces temps-ci

– et qu’elle sut appeler naguère…

 

PS : une image t’est destiné,

mon ami du bénin et du Nord,

et du « semi-remorque »

(si j’ai bien compris tes explications,

elle te ramènera exactement au souvenir très vif qui est le tien…)

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