Delhi quand elle est magnifique…

Pour avoir passé pas mal de temps à Delhi,

y avoir suffoqué, ri, ou frissonné,

m’y être souvent perdu et parfois trouvé,

 

pour l’avoir prise en photo,

encore et encore,

et pour l’avoir écrite, même, dans L’homme itinérant,

 

je n’en apprécie que plus

la magie, l’extrême beauté, et la délicatesse de

Double Shift

le tout petit film

d’Amit Roy et Swati Bhattacharaya.

 

J’y retrouve ce que j’ai voulu dire avec L’Homme itinérant,

et que depuis j’échange avec tous ceux qui viennent à moi sur les ailes de ce livre

pour me parler d’ailleurs avec du désir dans les yeux :

la réalité est le voyage,

et pourvu qu’on change de regard,

pourvu qu’on prête attention,

et pourvu qu’on le veuille,

il commence à la porte de chez soi.

 

Bref, voilà la plus belle des invitations à rêver que j’aie vue depuis longtemps,

et cela en racontant seulement une banale journée « métro boulot dodo »

dans l’une des plus grandes villes du monde

– qui sait parfois être si dure avec ses enfants…

 

Bon voyage… vous me raconterez, inch’allah…

 

 

PS : un immense merci à celui qui vient d’illuminer ma journée en me montrant ce film, frère de regard et de coeur du bout du monde / Et merci pour ce que tu sais, t’as vraiment assuré… 😉

 

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