Le Bambara en une leçon (pour le début, ça devrait suffire…)

Pour ceux qui ont toujours rêvé de parler avec les Maliens de leur quartier, pour ceux qui rêvent d’un dimanche à Bamako, pour ceux qui viennent souvent en mission dans la zone, ou même pour ceux qui vivent dans le Doubs et ont pas tant d’occase de ça de se mettre de l’Afrique dans les oreilles, voilà ce qu’il vous faut : 

 

– Anissoukhoma ! (bonjour)

– Ibétchoroudy ? (comment ça va ?)

– Resra ! (ça va / j’ai bien dormi !)

– M’ba (je vais bien)

– Itchi tyoko nyanawa ? (est-ce que tu as bien passé la nuit ?)

– N’chi tyoko nyana ! (j’ai bien dormi)

– n’tchi tyoko manya ! (j’ai mal dormi)

– Dembaya beh tchoroudy (Comment va la famille ?)

– Ethokho ? (comment tu t’appelles ?)

– Netokho Romain ! (je m’appelle Romain)

– Dioledo ? (ça coûte combien ?)

– Nié dioliyé (ça, ça coûte combien ?)

– Nova ! (100f cfa, un café noir dans la rue)

– Bissaba ! (150f, un café noir avec du lait concentré sucré)

– Kémé ! (500f, un coca, une eau en sachet et deux bananes)

– Kéméfla ! (1000f, un paquet de Marlboro)

– Kéméssaba (1500f, un trajet en taxi pas long – et où on prend, bien sûr, d’autres passagers…)

– Kémémani (2000f)

– Kéméduru (2500f)

– Kéméworo (3000f, la moitié d’un trajet depuis « en ville » jusqu’à l’aéroport, mais je sais pas encore comment on dit 6000)

Et comme il n’est pas de bonne leçon sans proverbe :

« Bayé Blo Soro, ko fan fan » (à prononcer « fane fane »)

« On te donne le vestibule, et tu demandes la chambre »

(version malienne du « on te donne la main, tu demandes le bras », ou de l’importance de regarder d’abord ce que l’on a avant ce qui nous manque 😉

 

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