L’Afrique du Sud que Mandela a combattue

Comme les journées ne sont pas non plus super chargées,

ça me permet de me plonger allègrement dans la culture sud-af, celle d’aujourd’hui comme celle d’hier.

Pour ceux, donc, qui voudraient revenir sur les temps troubles de l’apartheid,

voici donc trois suggestions :

A Quiet Kind of courage, d’Anthony Schneider :

ou comment un grand-père sud-africain, émigré à New York, revient sur les temps troubles qui l’ont vu participer à la création d’Umkhonto we Sizwe, la branche armée de l’ANC, en 1961 (pour plus d’info sur « La lance de la nation » – traduction d’Umkhonto we Sizwe, voyez ici : http://en.wikipedia.org/wiki/Umkhonto_we_Sizwe)

In a different time, de Peter Harris :

Peter Harris fut l’avocat de ceux que l’on a appelé « les quatre de Delmas ». Une unité spécialisée de l’ANC, chargée de porter le fer au coeur du régime de l’apartheid. Partis d’Afrique du Sud après la révolte de Soweto, en 1976, quatre hommes reviennent dans leur pays après avoir été entraînés à l’étranger, pour assassiner, poser des bombes, bref, tenter par des moyens désespérés de faire vaciller l’un des régimes les plus inhumain que la terre ait porté. Face à eux, une équipe des forces spéciales essaie d’avoir leur peau, dix mois durant. Peter Harris fut réveillé un matin pour se rendre au Quartier de Haute Surveillance de Pretoria, où les quatre venaient d’être transférés après leur arrestation, et à travers leur histoire, il raconte les dernières heures du régime que Mandela a combattu, et la violence de ce combat et de sa répression.

Une saison blanche et sèche, d’Euzhan Palcy

(d’après le roman du même nom d’André Brink)

Si vous l’avez raté dans les années 80, ou même si comme moi vous l’aviez vu à la télé à dix ans à sa sortie, allez vite voir ou revoir ce film magnifique. Donald Sutherland y campe un Afrikaneer bon teint, ancien Springbok, dont l’existence dorée faite de thés et de barbecues dans des jardins blancs va basculer le jour où son jardinier est emprisonné et torturé pour avoir voulu savoir ce qu’il était advenu de son fils, arrêté durant la révolte de Soweto.

Un film qui vous restera en mémoire et dans le coeur à jamais, avec notamment un très grand Marlon Brando campant un avocat des droits de l’homme désabusé mais encore prêt à se battre.

Tout le film est sous-tendu par cette phrase qui fut ici l’un des moteurs de la lutte, et que le personnage principal apprend peu à peu à comprendre, et à chérir :

« Nul n’est libre

si tous ne sont pas libres »

 

 

 

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