Derrière des montagnes claires

et arides

derrière des tempêtes

d’océan

et de verres d’eau

derrière

les murs qui se sont levés

la boue qui s’est amassée

et mon coeur

qui s’est essoufflé

derrière l’autre côté de moi-même

mon trésor repose

enfoui au creux

de mes illusions perdues

coffret élimé fait de nacre

et de velours

tout couvert d’épines

et de rouille,

coffret malicieux où vinrent se nicher

souvenirs effus

et rêves indistincts

ils sont le meilleur

de ce que j’ai

le plus doux le plus tendre

le plus fou de moi-même

et quand,

certains dimanches soir

je réussis malgré moi

à me mettre en chemin

à me refaire une quête

à retrouver l’air

de la vieille chanson

quand certaines nuits sobres

l’envie me retourne

d’aller me rechercher

il me semble marcher

sur la terre

où mon trésor repose

et je me sens arroser l’arbre

bizarre et biscornu

qui continue malgré tout

d’y pousser

(fev 2008)

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