IL ÉTAIT UNE FOI DANS L’OUEST (trailer)

Chers tous,

un immense merci, d’abord, d’avoir été si nombreux hier pour suivre cette histoire de licorne — espérons que ça sera la même la semaine prochaine,

le 16 mars à 0h35 sur France 2 !

Un immense merci, oui, pour tous vos messages, pour tous ceux qui se sont d’emblée déclarés insomniaques afin de pouvoir voir le film en live, à ceux qui ont dit qu’ils feraient la fête à l’autre bout du monde, à ceux qui ont réclamé direct la bande-annonce (un peu de patience…) et à tous ceux et celles qui m’ont fait rire et rêver avec leurs mots, et m’ont réjoui de leur amitié toujours vive. Par les temps de repli sur soi qui courent, les liens qui nous unissent les un(e)s aux autres sont si précieux…

Ceci étant dit, passons donc à notre deuxième épisode, et commençons direct par…

le trailer !

Quand je suis entré dans le bureau du boss de 25 nuances de doc, l’émission dans laquelle le film va passer, et avant de lui dire que j’allais lui raconter une histoire de licorne, il avait vu ces images — ou plutôt cette image, puisque c’est un plan séquence. J’espère qu’il vous mettra en appétit autant que lui, et que ça vous permettra de patienter jusqu’à la bande-annonce, dans quelques épisodes. Bon, il a été fait longtemps avant qu’on compose la bande-originale avec Thibault Pomarès, alors on est pas encore dans l’ambiance western, mais ça vous donnera une idée de la magie de cette place.

Qu’est-ce qu’il raconte, ce trailer ? Il raconte que vivre ensemble, c’est d’abord affaire d’infime, de tout petits gestes, de temps passé ensemble, encore et encore, et que ça se fait « À balles réelles » (qui a longtemps été le titre du film). Alors montez le son, et kiffez :

A l’époque où j’ai fait ce trailer, je savais déjà que j’en ferais un western, mais pas vraiment comment diable j’allais parvenir à ça. Alors des westerns, j’ai commencé par en voir. Beaucoup. Ne vous inquiétez pas, le post de demain sera spécialement dédié à ça, histoire de vous donner de quoi occuper les longues soirées de couvre-feu en révisant vos classiques. Mais en attendant de remplir votre vidéothèque, laissez-moi vous parler d’un seul d’entre eux, puisque c’est lui qui m’a aidé pour l’affiche — et aussi pas mal pour le film…

Ce western qui m’a tant inspiré, c’est Impitoyable, de et avec Clint Eastwood.

L’histoire d’un vieux cow-boy rangé des voitures à qui l’on vient proposer un dernier contrat. Je ne vous en dis pas plus, vous le regarderez (il est vraiment magnifique).

Quand il s’est agi de faire l’affiche, le clin d’œil au grand Clint m’est apparu comme une évidence. Le cinéma est bien souvent « échos et réminiscences », comme disait Izzo. Et quand on est inspiré, on a envie de dire merci. Alors un soir, vers la fin du tournage, à l’heure où le soleil se couche et où la plus belle des lumières commence, on a apporté des projecteurs au milieu de la place. Les habitués de la mosquée nous ont regardé comme si on était devenu fous. Avec mon pote Nassim, qui faisait le son sur le film, on a pris une doublure, histoire de trouver le bon angle, la bonne lumière, le bon cadre, et que les joueurs derrière soient bien alignés.

Et puis on a fait venir Néné. Il a un peu maugréé pour la forme, vu qu’à 18h il préfère rester au calme, mais pas plus que ça. J’ai commencé à shooter. Impossible de prendre la même pose que Clint, ça lui faisait trop mal au cou, alors on l’a mis de profil. Et on a refait des photos, encore et encore, jusqu’à trouver la bonne, celle où il serait vraiment lui-même, avec cet air accueillant et sage qui n’est qu’à lui, le tout avec les joueurs bien identifiables derrière.

Je vous laisse comparer les deux affiches. Avec Nassim, on est assez content de la nôtre. Disons qu’elle campe un Clint à l’africaine plutôt pas mal (et nettement moins menaçant 😉

(le making of 😉 )

Et pour finir, je ne sais pas si vous avez repéré, sur cette version de l’affiche, une petite différence avec celle d’hier.

 C’est le logo du festival qui a sélectionné le film.

J’avoue, on s’est d’abord fait bâcher de pas mal d’autres grands festivals. L’Afrique, quand elle ne se déchire pas ou ne crève pas de faim, n’intéresse pas grand monde. Une Afrique positive, qui a des choses à dire et à enseigner au reste du monde, où les hommes se lient plutôt que de se massacrer, ça rentre pas trop dans les cases des programmateurs occidentaux…

Alors quand on m’a appelé pour me dire que Le Grand Bivouac, le festival de documentaires d’Albertville, avait sélectionné le film à l’unanimité pour son édition des 20 ans, j’avoue que ça m’a fait quelque chose. Car à défaut de la projection dont je rêvais tout au long de l’année et demie qu’il m’a fallu pour accoucher du film, celle qui nous aurait tous réunis au cinéma comme à l’époque de Un pas après l’autre (et à l’époque où il y avait des cinémas), il y aura bien une projection sur grand écran de IL ÉTAIT UNE FOI DANS L’OUEST… DE L’AFRIQUE !!! Ça sera en octobre, je vous redonnerai des nouvelles. Pourquoi pas s’organiser un petit voyage de groupe si le Covid nous laisse tranquille ? Ça doit pas coûter si cher, de louer un car…

Je sais, je rêve. Mais qui ne rêve pas… 😉

Allez, je vous dis à demain pour un nouvel épisode, et tout plein d’idées de westerns à regarder pendant les longues soirées post couvre-feu à 18h !!!

Veinards !

 

PS : et pour ceux qui ont raté le début, et l’histoire de la licorne, il suffit de cliquer ici :

Une histoire de licorne 

 

 

 

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